Eschaton—Anselm Kiefer Foundation

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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"Zu den Müttern - Steigend, steigend sinke nieder", 2016, photo: Georges Poncet / copyright: Anselm Kiefer
"Die Frauen der Antike", Ensemble of 17 sculptures, 1999-2002, photo: Charles Duprat / copyright: Anselm Kiefer

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BRÈVES NOTES BIOGRAPHIQUES SUR ANSELM KIEFER

Anselm Kiefer est né en 1945 à Donaueschingen, en Allemagne. Il a étudié le droit, la littérature et les langues romanes avant de s’orienter entièrement vers l’art, il a fréquenté les académies des beaux-arts de Freiburg et de Karlsruhe. En tant que jeune artiste et après ses études, Kiefer entre en contact avec Joseph Beuys, à qui il présente ses œuvres à la Kunstakademie de Düsseldorf.

Après avoir travaillé à Buchen dans l’Odenwald, en Allemagne, entre 1971 et 1992, il s’installe en France. Depuis 1993, il possède un atelier à Barjac, dans le sud de la France, et depuis 2007, il travaille également en région parisienne.

L’œuvre d’Anselm Kiefer est une exploration vaste et profonde de l’identité allemande d’après-guerre, de la mémoire collective, de l’histoire et du mythe ; elle englobe la peinture, la photographie, la sculpture, les livres d’artiste et les œuvres sur papier. S’inspirant souvent de la poésie et de la littérature, Kiefer crée des œuvres complexes avec des matériaux symboliques tels que le plomb, la paille, le sable, les plantes, les livres et les tissus. Son processus comprend entre autres, la superposition de couches, le découpage et diverses formes d’altération comme le brulage ou l’exposition des oeuvres aux aléas de la nature

Depuis le début de sa carrière, Kiefer a également perpétué la tradition de la gravure sur bois dans son travail. Ses collages de gravures sur bois, ses peintures et ses livres d’artiste ont été présentés à la 39e Biennale de Venise en 1980, à laquelle Kiefer représentait l’Allemagne de l’Ouest aux côtés de Baselitz. Il s’agit de la première grande exposition à présenter l’œuvre de Kiefer à l’échelle internationale.

Dans les années qui suivent, l’œuvre de Kiefer traverse les continents et est exposée en Israël, au Brésil et aux États-Unis. En 1987, l’Art Institute of Chicago présente la première rétrospective de l’œuvre de Kiefer, qui voyage ensuite au Philadelphia Museum of Art (1988), au Museum of Contemporary Art de Los Angeles (1988) et au Museum of Modern Art de New York (1989).

En 2007 Melancholia, une exposition itinérante au Japon, est la dernière exposition à grande échelle de l’œuvre de Kiefer après son départ d’Allemagne et avant qu’il ne reprenne sa pratique artistique à Barjac. Au début et au milieu des années 1990, Kiefer voyage dans plusieurs pays d’Amérique, d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient, développant son intérêt pour les différentes cultures d’est en ouest.

En 2007, il devient le premier artiste à qui l’on commande une œuvre permanente pour le musée du Louvre à Paris, depuis Georges Braque quelque 50 ans plus tôt. La même année, il inaugure la série d’expositions Monumenta au Grand Palais à Paris le Guggenheim de Bilbao propose une rétrospective de son oeuvre.

En 2010, il est nommé à la chaire de création artistique du célèbre Collège de France à Paris, où il a prononcé neuf conférences intitulées L’art survivra à ses ruines. Ces conférences donnaient un compte rendu personnel de l’intérêt de l’artiste pour l’histoire, le mythe, la religion, le mysticisme et la poésie, ainsi qu’une description de ses ateliers en France.

L’intérêt constant de Kiefer pour les livres occupe une place centrale dans son œuvre et se manifeste également par la création de ses propres livres. En 1990, la Kunsthalle Tübingen en Allemagne a présenté Anselm Kiefer : Bücher , la première grande exposition consacrée aux livres d’artiste de Kiefer. Depuis, les livres de Kiefer ont également été exposés en 2010 à la Galerie Yvon Lambert, en 2015 à la Bibliothèque nationale de France à Paris, et en 2019 à la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature à Montricher, en Suisse, et au Astrup Fearnley Museum of Modern Art à Oslo, en Norvège.

Plus récemment, des rétrospectives ont présenté l’œuvre de l’artiste, comme à la Royal Academy of Arts de Londres en 2014 et au Centre Pompidou à Paris en 2015.

Au fil des années, Kiefer a reçu plusieurs prix pour son œuvre, qui comprennent notamment : le prix Praemium Imperiale à Tokyo, 1999 ; le Prix de la paix des libraires allemands à Francfort, 2008 ; et le Prix de la compréhension et de la tolérance du Musée juif de Berlin, 2019.

En 2020, à la demande du président français Emmanuel Macron, Kiefer a créé, avec Pascal Dusapin, un ensemble d’œuvres destinées au Panthéon à Paris, rendant hommage à l’écrivain Maurice Genevoix, et à Ceux de 14, hommes et femmes de la première guerre. Six vitrines d’Anselm Kiefer et une œuvre musicale de Pascal Dusapin ont été installées de manière permanente, et deux peintures à grande échelle ont été exposées temporairement.

La même année, l’atelier-résidence d’Anselm Kiefer, La Ribaute, à Barjac, en France, est devenu partie intégrante de Eschaton-Fondation Anselm Kiefer, qui préserve et présente les œuvres de Kiefer et celles d’autres artistes.

En 2022, Kiefer a présenté un nouveau corpus d’œuvres dans la Sala dello Scrutino du Palazzo Ducale (Palais des Doges) à Venise. Coïncidant avec la 59e Biennale de Venise, l’exposition tire son titre Questi scritti, quando verranno bruciati, daranno finalmente un po’ di luce d’Andrea Emo, un philosophe vénitien dont la pensée sur la destruction faisant partie intégrante de la création est parallèle à la pratique artistique de Kiefer.

L’œuvre de Kiefer a été collectionnée par de grands musées du monde entier, notamment le MoMA, New York ; le Metropolitan Museum, New York ; la Albright-Knox Art Gallery, Buffalo ; l’Art Institute of Chicago ; le Philadelphia Museum of Art ; le Fort Worth Museum of Art ; le Mass MoCA, Massachusetts ; le San Francisco Museum of Modern Art ; l’Albertina, Vienne ; la Neue Nationalgalerie, Berlin ; Sezon Museum of Art, Tokyo, Kyoto National Museum of Art, Hiroshima Museum of Contemporary Art ; Louisiana Museum of Art, Humlebaek, Danemark ; Astrup Fearnley Museet for Modern Kunst, Oslo, Norvège ; Kröller-Müller Museum, Otterlo, Pays-Bas ; Rijksmuseum, Amsterdam ; Centre Pompidou et Louvre, Paris ; Guggenheim Museum, Bilbao, Espagne et Tel Aviv Museum of Art, Israël, entre autres.

INFORMATIONS PRATIQUES

Les visites de la Ribaute permettent au public de découvrir une sélection d’installations in situ de Kiefer qui illustrent les différents moments de la carrière de l’artiste, longue de plusieurs décennies. Toutes les visites publiques prennent la forme de visites guidées, qui ont été conçues et développées par Kiefer lui-même afin de faire connaître son ancien atelier au public.

Le parcours comprend une sélection d’œuvres clés, telles que l’amphithéâtre, la crypte, les tours et les tunnels qui relient les pavillons en surface par une circulation souterraine. Avec un maximum de 18 visitieurs, cette visite permet au public de comprendre de manière immersive et intime la création de la Ribaute par Kiefer.

La saison des visites 2023 se déroule du 19 avril au 27 octobre (avec une interruption du 6 août au 6 septembre inclus).

Plus d’informations sur les visites :
– conduites en français, anglais ou allemand
– disponibles le mercredi (matin) & le jeudi et vendredi (matin et après-midi)
– durent environ 2h30 – 3h
– doivent être réservées à l’avance en ligne

Des visites thématiques plus courtes, d’une durée de 1h30, sont également proposées cette saison.
Pour plus d’informations à ce sujet et pour savoir comment visiter La Ribaute, veuillez consulter le site : https://eschaton-foundation.com/fr/visit-la-ribaute/

Pour les questions relatives à la presse, vous pouvez écrire à : press@eschaton-foundation.com